Alshandre Cruz Civil
Messages : 6 Date d'inscription : 19/01/2010
| Sujet: Les jours se suivent et se ressemblent Mer 20 Jan - 14:44 | |
| Le réveil sonne d'un "biiiip bippp" ignoble pour les oreilles. Les draps et couvertures s'agitent, et une mais sort de sous l'amas de tissus pour aller couper le réveil. La lumière rouge indique 7:OO. Une "nouvelle" journée commence. Alshandre se redresse dans le lit et regarde à coté de lui. Il n'y a personne, comme depuis longtemps. Il se lève, nu, exhibant son corps marqué. Il passe par la salle de bain, où il prend une douche. Ses mouvements relèvent plus du réflexe que de la conscience. Un quart d'heure plus tard, il sort de la douche, se séchant les cheveux avec une serviette blanche. Il la lance dans la salle de bain alors qu'il se trouve devant la penderie. Ses affaires sont toujours là, il ne les a pas enlevé. Il prend des affaires propres et s'habille. Pantalon noir, chemise blanche, gilet. Il va dans la cuisine et passe au micro-onde un chocolat chaud, sucré. En attendant, il lance un CD, et la première piste se fait entendre dans tout l'appartement. Un vieux groupe du nom de "Death Cab For Cutie". Il boit son lait puis va s'affairer à ranger la serviette, se raser, et autres petits soins corporels. Il regarde l'heure, 7h42.
Il passe dans le couloir et coupe la musique, prend son lecteur mp3 qui était en train de charger. Il s'arrête devant le placard, et enfile manteau, chaussure, et étole. Il fait un froid à ne pas être dehors en cette saison. Au moins, le manque de couleurs de sa vision ne se fait pas sentir. Il enfile ses écouteurs, et choisit un morceau sur sa playlist. Il ouvre la porte et affronte un coup de vent. Il frissonne malgré les vêtements. Il sort une cigarette d'un étui en fer gravé et la porte à sa bouche. Il cherche dans ses poches une allumette, et la fait craquer. Il inspire, faisant rougir le bout de sa clope, jette l'allumette et part en direction du "Piano Black". Les mains dans les poches de son manteau, il avance, sans regarder le monde qui l'entoure. De toute façon, il n'a plus d'intérêt. Il salue les gens qu'il "connait", et arrive devant son café. Ainsi commencent toutes les journée de Cruz.
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